Infection urinaire : qu’est-ce que l’Escherichia Coli et comment la soigner

Véritable poison pour la gent féminine, la cystite touche chaque année près d’une femme sur dix dans l’Hexagone. Cette infection de la vessie, douloureuse et gênante au quotidien, est principalement due à l’Escherichia Coli, une bactérie très commune chez l’Homme. Présente dans l’intestin, cette bactérie compose environ 80 % de notre flore intestinale.

Mais alors, qu’est réellement l’Escherichia Coli ? Comment une bactérie si familière à notre organisme peut être la cause d’infection urinaire ? Et comment en venir à bout naturellement ? Réponse dans cet article.

Escherichia Coli ? Qu’est-ce que c’est exactement ?

Découverte en 1885 par le pédiatre austro-allemand Theodor Escherich, l’Escherichia Coli est une bactérie, présente naturellement au sein de la flore intestinale. Essentielle à l'organisme, elle est transmise par le microbiote maternel à la naissance.

Populaire dans l’univers scientifique et soumise à bon nombre d’études variées, l’Escherichia Coli est caractérisée comme un bacille, une bactérie de forme allongée. Semblable à un bâtonnet, l’E. Coli est par la même occasion décrite comme une bactérie à Gram négatif. Le Gram négatif est associé au procédé de coloration de Gram, découvert et conçu par le médecin danois, Hans Gram. Lié à l’univers bactériologique, il permet de classifier les bactéries. En plus du Gram Négatif, il existe le Gram Positif. Au microscope, les bactéries à gram négatif apparaissent en roses. À l’inverse, celles à gram positif sont dotées d’une couleur violette

Malgré sa mauvaise réputation et son nom peu commun, l’Escherichia Coli joue un rôle capital dans la production de vitamine K. Cette même vitamine K, spécialisée dans la coagulation du sang, est un acteur indispensable du système sanguin. D’ailleurs, il est conseillé de fournir de la vitamine K aux nourrissons après la naissance. La raison à une flore intestinale encore peu développée, soumise à de potentielles hémorragies. 

Autres points forts de l’Escherichia Coli : sa capacité à maintenir le système digestif sain et à veiller au bon déroulement de la digestion des aliments. Présente chez tous les animaux à sang chaud, l’Escherichia Coli dispose de plusieurs souches différentes, la plupart inoffensives. Cependant, quelques-unes, pathogènes pour l’Homme, sont responsables de gastro-entérites, de méningites ou d’infections urinaires.

Parmi elles, l’E. coli entérohémorragique, un agent infectieux transmissible par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Souvent surnommé EHEC, cette souche d’E. Coli est le principal artisan d’un poison nommé vérotoxine. Cette toxine microbienne se caractérise par son pouvoir cytotoxique. Ce qui signifie qu’elle a la capacité d’attaquer certaines cellules de notre organisme.

Escherichia Coli : source d'infections urinaires ?

Les infections urinaires, aussi nommées cystites, sont, dans près de 80 % des cas, liées à l’Escherichia Coli. La raison ? La prolifération de la bactérie, se déplaçant de l’intestin à l’anus pour terminer son parcours dans la vessie, et y causer des dégâts importants

La fréquence d’infection est 50 fois plus élevée chez la femme que chez les hommes. La cause ? L'anatomie de son système urinaire, le canal d'évacuation de l'urine est plus court chez la femme, ce qui augmente considérablement le risque de contamination.

La prolifération de l’infection urinaire dans l’organisme féminin se passe en 3 étapes

  1. La proximité entre l'anus et l'orifice externe du méat urinaire féminin facilite le déplacement des E. Coli de la région anale à vulvaire. Ce dernier remonte l’urètre de la femme et s’installe dans la vessie. Par ailleurs, l’origine intestinale de l’Escherichia Coli explique sa présence en grand nombre au niveau de l’anus.
  2. À présent, dans les régions intimes sensibles, les bactéries gênent la vidange et l’action d’uriner. Par conséquent, ils favorisent le stockage de l’urine.
  3. L’E. Coli continue de proliférer dans la vessie, provoquant une infection urinaire chez son hôte.

Au-delà de l’anatomie, qui, comme précisé ci-dessus, facilite l'infection de l’Escherichia Coli, nombreuses sont les autres causes favorisant l’apparition et la propagation de la bactérie. À commencer par les rapports sexuels, le manque d’hydratation et les troubles intestinaux (constipation ou diarrhée). Il est donc important de s’hydrater, d’uriner régulièrement, et de prendre la bonne habitude de se nettoyer les parties intimes après un rapport. 

Si l’infection urinaire n’est pas diagnostiquée assez rapidement, soignée convenablement ou que les antibiotiques ne sont pas adaptés, il est possible de développer une pyélonéphrite aiguë. Cette complication, rare, mais réelle, se démarque par une remontée dans les reins, des bactéries qui se trouvaient dans la vessie. Les femmes enceintes sont plus fréquemment disposées à présenter un risque de pyélonéphrite aiguë. Le corps change pendant la grossesse, il est ainsi plus enclin à être touché par des infections urinaires et plus facilement victime de complications. Un suivi régulier doit alors être assuré par un(e) professionnel pour éviter tout désagrément.

Comment se soigner naturellement ?

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Douloureuses, les infections urinaires sont handicapantes au quotidien. Il est cependant possible d'agir naturellement contre les infections de type cystites. Pour cela tout réside dans l’hygiène de vie et l’alimentation, solide et liquide

À commencer par la consommation d’eau, qui doit être d’au moins 1.5 litre par jour. Les infusions de thym peuvent également être une solution viable. Puissant antibactérien et antiviral, le thym permettrait de réduire les risques d’infections, de calmer de potentiels symptômes et par la même occasion de vaincre la cystite. Riche en vitamine C et empli de vertus antiseptiques, le citron apparaît aussi comme une solution durable contre la cystite.

Malgré tout, les deux meilleurs aliments pour contrer efficacement une cystite restent la canneberge et l’abricot, deux fruits. La canneberge est une petite baie contenant du proanthocyanidine, un antioxydant capable de diminuer l’adhésion des bactéries sur les parois des voies urinairesPlusieurs études ont d’ailleurs été menées sur le sujet et démontrent l’efficacité de la canneberge vis-à-vis des infections urinaires. Côté abricot, son pouvoir anti-cystite est dû à son action alcalinisante, qui signifie qu’il aide à rétablir l’équilibre acido-basique de l'organisme, qui est trop acide lors d’une infection urinaire.

Mis à part les iconiques remèdes de grand-mère, il existe une autre alternative naturelle, capable d’épauler la vessie et l’organisme en cas d'infection urinaire. Cette solution, souvent négligée, s'avère pourtant être efficace et à la portée de tous : les compléments alimentaires.

Parmi les compléments alimentaires bénéfiques pour le mécanisme urinaire, on peut citer Solberry, des Laboratoires Solage. Conçu à partir de fleur d’Hibiscus (200 mg), de Canneberge (500 mg) et de vitamine C (180 mg), Solberry a pour mission d'agir en prévention et en traitement des infections urinaires débutantes et cystites. Selon diverses études, Solberry diviserait par 4 le risque d'infection urinaire.

Pour conclure, une hygiène de vie saine couplée à une consommation régulière, mais juste, de compléments alimentaires, permettraient d’améliorer la santé urinaire et de limiter la prise d'antibiotiques. Une prise de médicament déconseillé sur le long terme et pas forcément salvatrice.

Références : 

  1. J Jang, HG Hur, MJ Sadowsky, MN Byappanahalli, T-Yan, S Ishii - Environmental Escherichia coli: ecology and public health implications-a review - J Appl Microbiol. 2017 Sep;123(3):570-581
  2. Julianna Bailey, Stefanie Krick and Kevin R. Fontaine - The Changing Landscape of Nutrition in Cystic Fibrosis: The Emergence of Overweight and Obesity - nutrients. 2022, 14, 1216.
  3. Julie K Byron - Urinary Tract Infection - Vet Clin North Am Small Anim Pract.2019 mars;49(2):211-221.
  4. David RP Guay - Cranberry and urinary tract infections - Drugs. 2009; 69(7): 775-807.
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  7. Sabiha Jahan Liya, Romana Siddique - Determination of Antimicrobial Activity of Some Commercial Fruit (Apple, Papaya, Lemon and Strawberry) Against Bacteria Causing Urinary Tract Infection - Eur J Microbiol Immunol (Bp). 2018 Aug 16;8(3):95-99. 

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