Alcool en hiver : une fausse bonne idée ?

Intimement liés, l’alcool et le froid vont souvent de paire en période hivernale. La raison à cela ? Une idée reçue faisant penser que l'alcool réchauffe. Des verres de vins aux pintes de bière en passant par quelques shots de téquila, bref, une consommation modérée d'alcool permettrait d’oublier l'impact du froid et de se réchauffer.

Pourtant, derrière le mythe, la réalité entre l’alcool, le froid et l'organisme est tout autre. Dans cet article, nous allons comprendre pourquoi la consommation d'alcool en période hivernale n’est pas une si bonne idée.

L'alcool et la température : un lien particulier

Dès que les températures baissent et que la neige apparaît, les habitudes reprennent le dessus : on enfile des vêtements chauds, on allume un feu et on prend un petit verre d'alcool pour se réchauffer. Ces habitudes sont encore plus vraies dans les pays froids, comme le démontre cette étude publiée dans la revue “Hépataology”. 

Que ce soit en Russie, en Suède ou encore en Finlande, leurs habitants sont connus pour entretenir une relation particulière avec l'alcool. Mais alors, quels sont les points communs entre ces trois pays ? C’est simple, chacun d’eux possède de longues et fortes périodes hivernales.

Derrière ces diverses allégations, se cache le Dr Ramon Ballater, gastro-entérologue de l’Université de Pittsburgh (États-Unis). Il a compilé, avec son équipe, des données émanant de 193 pays sur le sujet. Sa conclusion est sans appel : plus la température est basse, plus la consommation d’alcool est importante. À l'inverse, plus la température est élevée, moins la consommation d’alcool suit.

Lumière du jour, alcool et dépression

Les conclusions du docteur Ballater ne s’arrêtent pas là. Selon lui, moins il y a de lumière du soleil dans une journée, plus la population d’un pays est susceptible de boire de l’alcool et d’avoir des épisodes de consommation lourde. De plus, dans certains pays, comme la Russie par exemple, les journées courtes ainsi que les basses températures favorisent l’ennui, ce qui favorise la consommation de l’alcool ainsi que la déprime.

Cette corrélation est due au fait que l’alcool est un vasodilatateur (il dilate les vaisseaux sanguins), ce qui augmente le flux sanguin dans la peau. Cette augmentation “brouille” les capteurs de température et ainsi donne l’impression que l'alcool réchauffe le corps. Cependant, ce signal est dangereux pour le corps humain, car passé cette première impression, l’alcool va plutôt nourrir la dépression hivernale plutôt que la freiner. De plus, cette sensation de chaud n’est finalement qu’un leurrela consommation d’alcool accroît le risque d’hypothermie et vous refroidira plus qu’autre chose.

Les risques d’une consommation hivernale d'alcool

Par temps froid, le corps se démène pour s’adapter à la température et ainsi se maintenir à un niveau acceptable. Pour y arriver, les vaisseaux sanguins et la surface de la peau se rétrécissent pour garder la chaleur. Comme nous avons pu le voir ci-dessus, la consommation d’alcool contrecarre les plans de nos corps et nous expose plus facilement au froid. Mais ce n’est pas tout, d’autres risques apparaissent lors d’une trop grosse consommation d’alcool en période hivernale.

Microbiote

Plus fréquemment appelé flore intestinale, le microbiote est un ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes présents dans le tube digestif. Ce même tube digestif abrite des milliards de microorganismes.

La consommation régulière d’alcool joue sur la composition de votre microbiote intestinal. Selon le type d’alimentation, le microbiote change. Si vous consommez de l’alcool très régulièrement, même sans avoir une consommation trop forte, cela peut avoir une incidence sur votre microbiote et donc par la même occasion sur vos bactéries. Ces dernières peuvent provoquer davantage de fatigue ou de sentiment de dépression.

Articulations

Zones de jonctions entre deux extrémités osseuses, les articulations assurent la mobilité du squelette chez les humains, mais également chez les animaux. Essentiels au quotidien, il en existe près de 400 dans notre corps. 

Que ce soit en période hivernale ou non, la consommation d’alcool est un facteur prédominant de douleurs articulaires. Trop d’alcool favorise l’apparition de problèmes inflammatoires au niveau des articulations. De plus, le surplus d’alcool pourrait aggraver des affections comme l'arthrite ou la goutte. 

Foie

Organe le plus volumineux de l'organisme humain, le foie appartient au système digestif. Indispensable pour l’organisme, le foie produit la bile qui aide à la digestion des graisses, stocke le glucose, les vitamines et les minéraux, fabrique des protéines…

Vis-à-vis du foie, il faut faire attention avec sa consommation d’alcool. Au-delà de deux verres de vin par jour, c'est toxique. La première conséquence de cet abus d'alcool est la stéatose. Appelé “le foie gras” : les graisses s’accumulent à l’intérieur des cellules du foie.

Cela peut être dû à l’alcool ou à la consommation excessive de sucres et de graisses, ce qui peut aussi être le cas durant l’hiver. Attention, les médicaments aussi peuvent avoir un effet délétère sur le foie. Cette accumulation de gras à un effet sur l’ensemble du corps. Certains ostéopathes considèrent par exemple que les douleurs du dos peuvent être liées à un foie qui dysfonctionne.

Le sommeil

Faux allié du sommeil, la consommation d'alcool agit comme un perturbateur, diminuant le taux de mélatonine dans l'organisme et par conséquent les chances pour le corps humain de trouver les bras de Morphée. Sur la durée, l'alcool va également gêner le sommeil : raccourcissant le temps de repos, déréglant le rythme circadien et causant divers soucis physiques (phases de transpirations, assèchement de la bouche...) ainsi que psychologiques (cauchemars, réveils nocturnes...).

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Les solutions naturelles pour détoxifier pour foie 

Pour sortir de ce cercle infernal, il existe plusieurs solutions naturelles. Vous pouvez par exemple boire un peu plus d’eau au quotidien et même commencer votre journée par un verre de jus de citron bio. L’idéal est de consommer de l’eau tiède. Cela permet de nettoyer en douceur le tube digestif. L'idéal est également de diminuer votre consommation d’alcool afin d’offrir au corps des jours de repos.

Vous pouvez également opter pour des remèdes détox, à base de chardon-marie par exemple. Le chardon-marie est la seule plante occidentale à détoxifier le foie, elle a de nombreuses vertus sur l’organisme. Parmi les compléments alimentaires à base de chardon-marie, on trouve Solmarie. Conçu par le laboratoire Solage, Solmarie est un soutien actif du foie et permet de le régénérer et le détoxifier.

Références : 

  • Phillip A Engen 1, Stefan J Green, Robin M Voigt, Christopher B Forsyth, Ali Keshavarzian - The Gastrointestinal Microbiome: Alcohol Effects on the Composition of Intestinal Microbiota - Alcohol Res - 2015 ; 37(2):223-36.
  • Shiv K Sarin, Apurva Pande, Bernd Schnabl - Microbiome as a therapeutic target in alcohol-related liver disease - J Hepatol -2019 Feb;70(2):260-272
  • Octavio Campollo - Alcohol and the Liver: The Return of the Prodigal Son - Ann Hepatol - Jan-Feb 2019 ; 18(1):6-10.
  • Paul G Thomes, Karuna Rasineni, Viswanathan Saraswathi, Kusum K Kharbanda, Dahn L Clemens, Sarah A Sweeney, Jacy L Kubik, Terrence M Donohue Jr, Carol A Casey - Natural Recovery by the Liver and Other Organs after Chronic Alcohol Use - Alcohol Res - 2021 Apr 8 ; 41(1):05.
  • Ranjan Kc, Robin Voigt, Michael B Ellman, Xin Li , Keith C. Summa , Christopher B Forsyth, Ali Keshavarzian, Fred W. Turek, Jae-Sung Kim et Hee-Jeong Im - Chronic Alcohol Consumption Induces Osteoarthritis-Like Pathological Changes in an Experimental Mouse Model - Arthritis Rheumatol - 2015 Jun ; 67(6): 1678–1680.

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