Pourquoi la mélatonine et l'alcool ne font pas bon ménage ?

Pourquoi la mélatonine et l'alcool ne font pas bon ménage ?

Selon quelques idées reçues, la consommation d'alcool serait bénéfique pour le sommeil, permettant à l'organisme de s’endormir plus rapidement, de ne pas se réveiller et par conséquent de passer une nuit réparatrice, de bonne qualité.

Toutefois, la réalité s’avère tout autre et l’alcool peut être considéré comme un faux allié, à l’instar de sa relation avec les articulations ou avec le sentiment de froid. Pire encore, elle pourrait même être incompatible avec une bonne production de mélatonine, notre hormone naturelle du sommeil. Plus d’informations dans cet article…

L’alcool : faux allié du sommeil 

Après quelques verres, la fatigue monte, l’envie de dormir aussi. Logiquement, l'idée d’une bonne nuit de sommeil parcourt l’esprit. Malheureusement, même s’il est vrai que l’alcool favorise l’endormissement, cette science n’est pas 100 % exacte et varie en fonction de l’individu, de son métabolisme, de la quantité d’alcool consommé ainsi que de sa santé physique et mentale

À faible dose, l'alcool facilite légèrement l’endormissement, prolongeant la continuité du sommeil et ne modifie que de manière minime les différents stades de celui-ci. Malgré tout, cette solution est loin d’être pérenne au fil du temps. Avec la consommation régulière d'alcool, un phénomène d’accoutumance finira par se mettre en place, si la consommation crépusculaire devient trop fréquente. Il faudra de ce fait augmenter les doses pour obtenir le résultat escompté et mettre inévitablement son organisme en danger.

À doses plus fortes, les divers stades du sommeil subissent plusieurs grands changements négatifs. Par exemple, le sommeil profond est plus long, le sommeil paradoxal quant à lui est de moins bonne qualité, remplacé par le sommeil lent léger, entraînant un sommeil divisé. Ce sommeil morcelé est alors ponctué de différentes phases de transpirations, d'assèchement de la bouche ou de cauchemars, favorisant les réveils nocturnes et par la même occasion l’insomnie.

Plus précisément, ce sont la température corporelle et les neurotransmetteurs du cerveau qui sont affectés par cet excès d’alcool, provoquant une fragmentation du sommeil en d’innombrables états d’éveil très courts. Les cycles du sommeil sont alors chamboulés et le sommeil paradoxal, connu pour être l'organisateur de nos rêves, est complètement bloqué, donnant lieu à un sommeil beaucoup moins stable et moins réparateur.

Effets et assimilation de l’alcool dans l'organisme

Une fois absorbé, l'alcool passe dans l'œsophage pour entamer son épopée dans l’estomac. Dans cet alcool ingéré, 20 % traversent les parois de l'estomac pour se retrouver dans le sang. Traversant la circulation sanguine, l’alcool met entre 5 à 10 minutes pour atteindre le cerveau, diffusant par la même occasion ses effets narcotiques sur le corps et le système nerveux.

Dans le cerveau, ses effets se caractérisent par un ralentissement du déclenchement des neurones. Sans véritable danger, une réduction moyenne de la décharge neuronale peut provoquer différents effets de somnolence, de fatigue et de relaxation. À l’inverse, lorsque que cette réduction est excessive, le risque de coma éthylique existe et apparaît comme une véritable menace.

20 minutes après avoir été consommée, l’alcool, toujours par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins et de son fluide, atteint le foie, qui commence petit à petit à l’assimiler, le traiter et s’en débarrasser. Après 45 minutes, la concentration d'alcool dans le sang est à son paroxysme.

Enfin, dans sa quête l’opposant à l’alcool, le foie, notre organe abdominal, prend en charge 95 % des substances de ces boissons alcoolisées. Les derniers 5 % terminent dans l'urine, la sueur ainsi que l’haleine.

En fonction des verres consommés, l’action du foie est plus ou moins longue. En moyenne, il faut presque deux heures au foie pour bien traiter un verre d'alcool standard.

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Incompatibilité mélatonine et alcool

Fragile, mais si déterminante pour l’organisme, la mélatonine est une hormone naturelle liée au sommeil, capable de réguler le rythme biologique. Toutefois, cette hormone est facilement altérable et influençable quand elle est associée/opposée à d’autres substances. 

Parmi elles on peut citer, l’alcool, cette substance anesthésiante qui agit donc comme narcotique sur l'organisme humain. La consommation de boissons alcoolisées a pour effet d'altérer la quantité de mélatonine que le corps peut créer. Cela a pour effet de ralentir la durée pour trouver le sommeil et perturber dans un second le rythme circadien. Ces deux substances entrent alors logiquement en conflit, la mélatonine ayant pour mission d’aider à réguler le rythme circadien (le cycle veille-sommeil).

Selon les scientifiques, la consommation d'alcool pourrait même supprimer la mélatonine. Cela fut démontré dans une étude professionnelle, réalisée en 2007, portée sur la relation entre l’alcool nocturne et la suppression de mélatonine salivaire chez les jeunes adultes. Inscrit dans cette étude : près de 29 adultes, dont 9 hommes, âgés de 21 à 25 ans. Les participants consommaient de l'alcool (vodka : 0,54 g/kg pour les hommes et 0,49 g/kg pour les femmes) ou une boisson placebo pendant près de 30 min, cette session de consommation s'arrêtant 1 h avant l'heure du coucher. Après plusieurs jours, les résultats ont finalement indiqué qu'une dose modérée d'alcool le soir supprime la mélatonine chez les jeunes adultes.

Plus grave, une étude de 2019 a souhaité démontrer qu'une consommation d'alcool prolongée altèrera significativement le niveau de mélatonine, mais aussi de cortisol (hormone stéroïde naturelle) au sein de l'organisme. Freinant d’autant plus la relation entre le corps, l’esprit et le sommeil.

Si la consommation d’alcool devient trop fréquente, il est bien évidemment conseillé d’arrêter de boire pendant une longue période. Cet effet de sevrage perturbera temporairement les rythmes circadiens. Cependant, il permettra de synchroniser le cycle veille-sommeil et sera donc bénéfique et utile sur la durée.

Vous l’aurez donc compris, l’alcool et la mélatonine ne font pas bon ménage. Cette combinaison peut faire apparaître plusieurs effets secondaires, perturbateurs et potentiellement dangereux pour votre propre personne : 

  • Somnolences
  • Étourdissements
  • Anxiété accrue 
  • Augmentation tension artérielle
  • Manque de concentration
  • Sentiment d’irritabilité
  • Etc.

Si vous souffrez d’insomnie régulière, ne concevez pas l’alcool comme un remède viable, capable de vous épauler sainement sur la durée. C’est même tout l'inverse... Malgré ses potentiels effets sédatifs, l’alcool a tendance à réduire la qualité de votre sommeil. 

À l’inverse, il existe une solution naturelle, capable d’améliorer le temps de sommeil et la rapidité d’endormissement, sans pour autant déboussoler, ni endommager l’organisme. Cette solution, nommée nutraceutique, propose un vaste univers de solutions naturelles, pour tout un chacun.

Quelles solutions simples et naturelles pour mieux dormir ?

En cas d’insomnie ou de difficulté à s'endormir, il existe une solution naturelle liquide. Nommé Solmeil, ce produit conçu par les Laboratoires Solage a été élaboré à partir de mélatonine naturelle, facilement dosable, pour une action identique à celle de notre organisme. Le corps ne sera donc pas déboussolé, surchargé et ne subira aucune accoutumance immédiate ou sur la durée.

Dotée d’une très bonne assimilation, 1,8 supérieure aux capsules (85 % de la mélatonine sous forme de poudre ne passe pas dans le sang), la mélatonine sublinguale liquide a pour mission d’aider l’organisme à synchroniser le rythme circadien (rythme éveil et sommeil), de réduire le temps d'endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil.

Renforcé en Vitamine B6 pour lutter contre la fatigue et augmenter la production naturelle de mélatonine, Solmeil est un véritable atout pour l’organisme, l’épaulant là où il pèche.

Références : 

  1. Annie Britton, Linda Ng Fat & Aidan Neligan - The association between alcohol consumption and sleep disorders among older people in the general population - Scientific Reports - 2020 ; volume 10, Article number : 5275 (2020)
  2. Sleep, Sleepiness, and Alcohol Use - Timothy Roehrs and Thomas Roth - Sleep Disorders and Research Center of the Henry Ford Hospital.
  3. Soon-Yeob Park,1 Mi-Kyeong Oh, Bum-Soon Lee, Haa-Gyoung Kim, Won-Joon Lee, Ji-Ho Lee, Jun-Tae Lim and Jin-Young Kim - The Effects of Alcohol on Quality of Sleep - Korean J Fam Med - 2015 Nov ; 36(6): 294–299.
  4. Alcohol’s Effects on Brain and Behavior - Edith V. Sullivan, R. Adron Harris and Adolf Pfefferbaum - Alcohol Res Health. 2010 ; 33(1-2): 127–143.
  5. Melatonin and alcohol-related disorders - Natalia Kurhaluk, Halyna Tkachenko - Chronobiol Int - 2020 Jun ; 37(6):781-803. 
  6. Alcohol and melatonin - Natalia Kurhaluk - Chronobiology International / The Journal of Biological and Medical Rhythm Research - 2021 ; Volume 38, Issue 6

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