Tout savoir sur la maladie du foie gras

La maladie du foie gras, également appelée stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), se caractérise par une accumulation de graisse dans le foie. Encore peu répandue parmi les générations précédentes, cette maladie devient de plus en plus courante dans les sociétés occidentales en raison de facteurs de risque tels que l'obésité, le diabète et l'abus d'alcool.

Après vous avoir expliqué en quoi consiste cette maladie, nous verrons ses causes potentielles et comment s’en prémunir. 

Qu’est-ce que la maladie du foie gras ?

Une maladie en croissance, qui touche davantage les hommes que les femmes

Rappelons quelques statistiques sur cette maladie en croissance dans les pays occidentaux. Ces chiffres sont disponibles sur le site de l’assurance maladie.

  • Au global, cette maladie touche 16,7 % de la population française, notamment 24,6 % des hommes et 10,1 % des femmes. 
  • Elle touche principalement les séniors, plus de 68 ans, avec 36,2 % de plus de 68 ans parmi les personnes atteintes.
  • Parmi les personnes touchées, 79,7 % sont obèses et 63 % ont du diabète.

Les symptômes et la détection de la stéatose

En soi, la stéatose n’est pas une véritable maladie, mais plutôt une déficience métabolique, souvent asymptomatique, ce qui la rend difficilement détectable. En effet, notre foie a tendance à souffrir “en silence” et ce n'est que lorsque qu’il est gravement atteint par la stéatose que l’on peut ressentir une sensation d'inconfort, de légère douleur localisée dans l'abdomen.

C'est précisément à cause de cette absence de symptômes que plus de 90 % des personnes atteintes de stéatose hépatique s’en rendent compte de façon inattendue lors d’examens inopinés. Cette découverte se fait souvent lors d'une échographie montrant un foie dit brillant ou lors d'analyses de sang montrant une augmentation des phosphatases alcalines ou des transaminases.

Les transaminases sont de petites protéines contenues dans la cellule hépatique qui remplissent une fonction métabolique spécifique. Or, lorsque les cellules du foie s'enflamment, une partie de ces transaminases sort et passe dans le sang. C'est pourquoi, lorsqu'une personne présente des transaminases élevées, cela signifie probablement que son foie souffre. Pour autant, cela n’est pas nécessairement lié à la maladie du foie gras, c’est pourquoi des analyses complémentaires doivent être effectuées. 

Bon à savoir : l'échographie est un moyen simple de détecter une stéatose, mais cela ne permet de la diagnostiquer qu'à un stade assez avancé. C’est pourquoi seule une biopsie peut confirmer avec certitude le degré de gravité de la stéatose et la présence d'éventuelles complications.

Une maladie devant être traitée à temps 

La maladie du foie gras peut être grave si elle n'est pas diagnostiquée et traitée à temps. En effet, lorsque la quantité de graisse dans le foie dépasse un certain seuil, cela peut entraîner des dommages permanents aux cellules hépatiques et des complications graves, telles que la cirrhose ou le cancer du foie.

La stéatose hépatique non-alcoolique (NAFLD) est la forme la plus commune de la maladie du foie gras et est considérée comme une maladie sous-jacente pour le développement de maladie hépatique non-alcoolique sévère et potentiellement fatale qu’est la stéatohépatite non-alcoolique (NASH).

À retenir : La maladie du foie gras est potentiellement grave si elle n'est pas prise en charge à temps. C'est pourquoi il est important de surveiller les facteurs de risque de développer cette maladie et de consulter un médecin si vous avez des inquiétudes à ce sujet.

Quelles sont ses principales causes ?

Bien qu’un surplus lipidique reste la principale cause de la maladie, cette dernière peut être également causée par d’autres facteurs, comme la prise de certains médicaments, des déséquilibres hormonaux et nutritionnels, des déficits en carnitine, un jeûne prolongé et une exposition excessive à des substances toxiques. 

Or, s’il n’est pas traité, ce surplus graisseux peut provoquer une inflammation et endommage le foie, ce qui peut entraîner différentes complications sérieuses, allant de la cirrhose au cancer du foie. 

Il y a plusieurs causes possibles à la maladie du foie gras, dont voici les plus courantes :

  • L'obésité : L'excès de graisse corporelle est l'un des principaux facteurs de risque de développer cette maladie. En effet, l'obésité augmente le risque de développer des perturbations métaboliques pouvant entraîner une accumulation de graisse dans le foie.
  • Le diabète de type 2 : les personnes atteintes de diabète de type 2 sont plus à risque de développer la maladie du foie gras en raison des perturbations métaboliques associées à cette maladie.
  • L'abus d'alcool: L'alcool peut endommager les cellules hépatiques et entraîner une accumulation de graisse dans le foie, ce qui peut augmenter le risque de développer cette maladie.
  • Autres facteurs de risque : certaines maladies métaboliques (métabolisme des lipides), certains médicaments, des déséquilibres hormonaux et nutritionnels, des déficits en carnitine, un jeûne prolongé et une exposition excessive à des substances toxiques peuvent également augmenter le risque de développer la maladie du foie gras.

À noter : Il est important de souligner que dans de nombreux cas, cette maladie résulte d’une combinaison de ces différents facteurs de risque, et que certaines personnes peuvent développer la maladie même s'ils ne présentent aucun de ces facteurs de risque.

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Comment s’en prémunir et limiter les risques ?

Changer son alimentation

Comme nous l’avons vu précédemment, la stéatose hépatique trouve généralement sa source dans une mauvaise alimentation :

  • Régime trop riche en graisses, notamment en graisses d’origine animale;
  • Excès de sucre;
  • Surconsommation d’alcool.

Pour autant, la maladie du foie gras ne touche pas exclusivement les personnes faisant régulièrement des excès alimentaires. En effet, chez les personnes en sous-nutrition, elle peut être provoquée par une carence en vitamine B12, en biotine et en acide pantothénique. De plus, il est possible de nettoyer naturellement son foie, pour ainsi éviter tout désagréments.

En présence d'une stéatose hépatique, il est donc important de rééquilibrer son alimentation en faisant en suivant ces conseils : 

  • Contrôler sa consommation de graisses animales (dont le beurre et les produits laitiers), de viande rouge, de margarine, d'alcool et de sucreries.
  • Modérer sa consommation de graisses d'origine végétale (huile d'olive, huile de graines, fruits secs, etc.).
  • Remplacer la viande par du poisson ou des légumineuses peut être d'une grande aide pour détoxifier le foie (à condition que le poisson ne contient pas de toxines ou de métaux lourds, comme c'est malheureusement souvent le cas).

Conseils : si vous souhaitez savoir quels aliments sont les alliés de notre foie, nous vous invitons à consulter notre article sur les meilleurs aliments pour le foie

Vous pouvez également consulter notre article sur les bienfaits du chardon marie sur le foie. Un chardon marie, disponible dans la gamme produit Solage, qui s’avère être un allié de taille pour notre organe digestif. Comme a pu le démontrer une étude de mai 2012, qui démontre les effets bénéfique et protecteur d’actifs du chardon marie (silychristine, silybine et silydianine) chez des patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique au foie.

Pratiquer une activité physique régulière

Pour renforcer les effets bénéfiques d'une alimentation saine, il est recommandé, comme toujours, de l'associer à la pratique d’une activité physique chaque semaine.

Si vous n’avez pas d’idée pour choisir l'activité qui vous convient, nous vous conseillons de privilégier les sports d'endurance (natation, cyclisme, marche et course à pied). Il n’est pas nécessaire de faire des séances intensives, mais gardez l’esprit que c’est la régularité qui portera ses fruits.

Références : 

  1. Douglas C. Wolf - Chapter 94 : Evaluation of the Size, Shape, and Consistency of the Liver - Clinical Methods: The History, Physical, and Laboratory Examinations. 3rd edition - 1990
  2. Elijah Trefts, Maureen Gannon, David H Wasserman - The liver - Curr Biol -2017 Nov 6 ; 27(21):R1147-R1151.
  3. Peter Dietrich, Claus Hellerbrand - Non-alcoholic fatty liver disease, obesity and the metabolic syndrome - Best Pract Res Clin Gastroenterol -2014 Aug ; 28(4):637-53.
  4. Francesco Azzaroli, Giuseppe Mazzella, Giulio Marchesini, Lucia Brodosi, Maria Letizia Petroni - Fatty liver in pregnancy : a narrative review of two distinct conditions - Expert Rev Gastroenterol Hepatol 2020 Feb ; 14(2):127-135.
  5. Mohammed Eslam, Shiv K Sarin, Vincent Wai-Sun Wong, Jian-Gao Fan, Takumi Kawaguchi, Sang Hoon Ahn, Ming-Hua Zheng, Gamal Shiha, Yusuf Yilmaz, Rino Gani , Shahinul Alam, Yock Young Dan, Jia-Horng Kao, Saeed Hamid, Ian Homer Cua, Wah-Kheong Chan, Diana Payawal, Soek-Siam Tan, Tawesak Tanwandee, Leon A Adams , Manoj Kumar, Masao Omata, Jacob George - The Asian Pacific Association for the Study of the Liver clinical practice guidelines for the diagnosis and management of metabolic associated fatty liver disease - Hepatol Int -2020 Dec ; 14(6):889-919.
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